Quel vin avec potée : les meilleurs accords pour sublimer ce plat rustique

Quel vin avec potée : les meilleurs accords pour sublimer ce plat rustique

Quel vin avec potée : les meilleurs accords pour sublimer ce plat rustique

Un grand classique de la cuisine française : la potée

Véritable pilier des tables hivernales, la potée fait partie de ces recettes ancestrales qui célèbrent la simplicité et la générosité du terroir. Carottes, poireaux, pommes de terre, choux, et une belle variété de viandes salées : la potée régale autant qu’elle réchauffe. Mais une question revient souvent chez les amateurs de bonne chère : quel vin choisir pour accompagner ce plat aussi rustique que riche en saveurs ?

Si la potée n’est pas la plus sophistiquée des recettes, elle gagne à être bien accompagnée. Et comme le dirait Henri Labeil, notre passionné du bon goût : « Un accord bien fait, c’est comme une bonne discussion entre amis – chacun écoute, complète, mais ne parle jamais plus fort que l’autre ! »

Comprendre la nature du plat pour mieux choisir le vin

Avant de tomber nez à nez avec une bouteille, il faut d’abord comprendre les textures et arômes que propose une potée.

Ce plat mijoté se distingue par :

Il s’agit donc de trouver un vin capable d’apporter à la fois de la fraîcheur pour équilibrer le gras, du fruit pour contraster les saveurs rustiques, et des tanins modérés pour ne pas alourdir le tout.

Accords incontournables : vers quels vins rouges se tourner ?

Commençons par les associations les plus naturelles : les vins rouges.

On cherche ici des vins au fruit généreux, à la structure souple ou moyennement corsée, et avec une belle acidité pour alléger l’ensemble du plat. Évitez les rouges trop puissants ou aux tanins trop marqués, qui risqueraient d’écraser les saveurs subtiles des légumes et d’entrer en concurrence avec le gras des viandes.

Voici quelques suggestions qui font toujours mouche :

Et le blanc dans tout ça ? Oui, oui, il a sa place à table

Si l’idée d’un vin blanc avec un plat de viande vous étonne, sachez qu’un blanc sec mais ample peut être une vraie révélation en accompagnement d’une potée.

C’est surtout vrai si votre potée est dominée par des légumes et que les viandes fumées y sont moins présentes. Dans ce cas, on cherchera du gras, de la tension, et parfois une légère rondeur pour tenir tête aux saveurs rustiques.

Accords régionaux : une valeur sûre

Comme souvent en gastronomie, aller chercher un vin de la même région que le plat est une stratégie gagnante. La potée est typiquement auvergnate ou lorraine, même si on la retrouve dans tant de régions sous des variantes locales.

Voici quelques suggestions de proximité, pleines de bon sens – et de goût :

Astuce du chef : certains n’hésiteront pas à utiliser une partie du vin choisi dans la cuisson même de la potée… un petit clin d’œil aux accords bien pensés.

Et pourquoi pas un vin nature ou bio ?

Les amateurs de vins plus vivants iront volontiers chercher un vin bio ou nature pour accompagner leur potée. Il faudra néanmoins faire attention à ne pas choisir un vin trop volatile, acétique ou avec des déviances trop marquées, qui pourraient jurer avec les saveurs franches du plat.

Attention cependant : pas tous les vins nature ne se valent. Si vous n’avez pas encore le palais très rôdé à ces produits, mieux vaut demander conseil à un caviste passionné.

Vin chaud, et ambiance cocooning

Un dernier mot pour celles et ceux qui aiment aller jusqu’au bout de la cohérence dans l’assiette : pourquoi ne pas lancer le repas par un petit vin chaud épicé aux arômes de cannelle, clou de girofle et agrumes ? Il prolonge l’esprit « feu de cheminée » que la potée évoque naturellement. Et si vous tenez à rester dans le thème terroir, un vin chaud au cidre est également une belle alternative régionale.

Qu’on se le dise : il n’y a pas un seul bon accord, mais des mariages heureux selon les versions de la potée, vos goûts et votre humeur. L’essentiel ? Prendre le temps, et partager ce plat généreux avec ceux que vous aimez.

Et s’il vous reste un fond de bouteille le lendemain, une tranche de pain grillé, un peu de potée réchauffée, et ce dernier verre feront office de petit festin improvisé… de quoi transformer un simple reste en moment d’exception.

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